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Mobilité et développement économique

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La mobilité permet le développement économique
"Le partage du travail est limité par la taille du marché", écrit Adam Smith lorsqu'il décrit comment la spécialisation de la production peut abaisser les coûts et augmenter la variété des biens disponibles (Smith 1776). L'un des grands obstacles au partage du travail a toujours été le coût et la difficulté du transport. Smith observait que le partage du travail ne pouvait avoir lieu que dans les villes. Dans les zones rurales éloignées, chaque unité familiale devait pouvoir accomplir presque toutes les tâches nécessaires à sa survie. Personne ne pouvait se permettre de se spécialiser, faute de demande suffisante en spécialisations.

Cependant, les villes ne pouvaient exister avant que le transport fiable et bon marché de produits alimentaires de base ne soit rendu possible. C'est alors seulement que l'on pouvait prendre le risque de ne plus cultiver ses propres aliments, que l'on habite ou non un lieu propice à l'agriculture.

Les capacités de transport déterminaient également la taille à venir des villes. On sait qu'une cité moyenne de la Grèce antique ne comptait que 10'000 âmes environ. C'est le maximum que pouvaient supporter les systèmes de transports qui reliaient ces cités à leur arrière-pays immédiat. Toutefois, la population de la Rome antique a compté jusqu'à 1'000'000 d'habitants environ, parce que les Romains étaient capables de transporter de grandes quantités de céréales en provenance d'Egypte sur leurs bateaux à grande capacité (pour l'époque). Rome savait aussi transporter l'eau - au moyen des aqueducs - et se débarrasser de ses déchets - par les égouts

 

 

Le transport de marchandises peu onéreux et fiable a également transformé des substances qui seraient autrement restées sans valeur, telles que les gisements éloignés de minerais de fer à faible teneur, en ressources de prix. De fait, il n'est pas exagéré de dire que la mobilité des personnes et des biens a permis la mondialisation actuelle de l'économie. Il a fallu des changements institutionnels et politiques, tels que la suppression des barrières douanières, pour permettre la mondialisation, mais sans les progrès de la mobilité des personnes et des biens qui ont caractérisé la seconde moitié du vingtième siècle, ces changements auraient été inutiles. Les échanges n'auraient jamais pu s'intensifier.
D'aucuns prétendent, en revanche, que la mondialisation n'est pas un "bien", créateur de bénéfices nets. Il y a certainement lieu de débatte de l'ampleur et de la nécessité des conséquences de la mondialisation, mais il importe de reconnaître que des systèmes efficaces et de bonne qualité de transport de marchandises facilitent un développement durable. En effet, si ces systèmes étaient moins efficaces pour permettre aux habitants de la terre de trouver des marchés pour leurs marchandises et d'acheter des produits provenant de contrées éloignées, le niveau de vie de chacun s'en ressentirait. Les plus démunis dans le monde souffriraient, sans recevoir d'aide. Il y aurait plus de famine et de maladies, et non moins. La destruction de l'environnement dans les pays en développement augmenterait au lieu de diminuer, tandis que les populations lutteraient pour se procurer elles- mêmes les biens qu'elles n'importeraient pas de l'extérieur.

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